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Publication : actes du 47e Congrès des Sociétés Savantes de Savoie

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny, avec le concours de l'Union des Sociétés Savantes de Savoie, présente un nouvel ouvrage dans la collection « Mémoires et documents » :
 

Le territoire et son organisation dans les États de Savoie

Mémoires et documents de l’Académie du Faucigny
Nouvelle série : n° 9 - 2020

Actes du 47e Congrès de société savantes de Savoie
La Roche-sur-Foron, 29-30 septembre 2018

Sous la présidence d’honneur du Pr Paul Guichonnet
et sous la présidence du Pr Marc Orolani

 

Le territoire et son organisation dans les Etats de Savoie - Académie du Faucigny - Actes du 47e Congrès des Sociétés Savantes de Savoie

Communes, paroisses, châtellenies, bailliages, provinces, département, évêchés, etc., ont eu des contours géographiques et institutionnels qui n’ont fait qu’évoluer au fil du temps au sein des États de Savoie.

La Savoie est entendue ici sous son acception la plus large, c’est-à-dire les États de Savoie, comprenant les pays ou provinces qui, à un moment donné, ont été sous la domination de la Maison de Savoie (de la Bresse au Piémont, en passant par les pays suisses romands ou le comté de Nice).

On suivra l’évolution des limites de la Savoie et des États de Savoie, à travers l’histoire militaire et diplomatique, les occupations étrangères, traités, fixation des bornes et limites, la place de la Savoie dans les découpages politiques européens.

Le 47e Congrès des sociétés savantes de Savoie rend compte de cette évolution organisationnelle et territoriale.
 

- Prix de vente : 18 euros + frais de ports.
- Commande et renseignements : academie.faucigny@laposte.net


 

 

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Assemblée générale 2020

Publié le par Académie du Faucigny

 

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Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny vous convie à la conférence de Monsieur Jacques Perret :

 

« Le Mont-Blanc vu par les peintres ».

 

- Samedi 16 novembre 2019 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Échelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

G. Loppé : Lever de soleil sur les Grandes Jorasses - 1872 - Coll. Amis du Vieux Chamonix.

 

La conférence :

Le mont Blanc est resté longtemps terra incognita. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle qu’il fut révélé au public ; ce que l'historien Philippe Joutard a très justement dénommé « L’invention du Mont Blanc » (coll. Archives n° 98, Éditions Gallimard, 1986).

depuis, personne ne s’était encore penché sur la représentation du mont Blanc dans la peinture ; c’est ce que fait Jacques Perret en présentant un diaporama d’une centaine d'œuvres majeures représentant le mont Blanc, du XVe siècle à nos jours.

Les amoureux de Chamonix retrouveront avec plaisir les réalisations de Gabriel Loppé (1825-1913), Charles-Henri Contencin (1898-1955) ou Marcel Wibault (1904-1998), appréciés des montagnards.

Ils découvriront aussi des œuvres moins connues de peintres célèbres, comme Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), William Turner (1775-1851), Camille Corot (1796-1875), Théodore Rousseau (1812-1867), Gustave Doré (1832-1883), Ferdinand Hodler (1853-1918), Paul Signac (1863-1935), Louis Valtat (1869-1952) ou encore Oskar Kokoshka (1886-1980).

On y verra le mont Blanc dans des compositions anciennes ou contemporaines, sur son versant français ruisselant de neige et de glace, ou sur son versant italien plus abrupt.

 

M. Wibault : La Vallée Blanche, le massif de l'Aiguille Verte, les Drus, le Moine - 1967.

 

Le conférencier :

Jacques Perret, né en 1954 à Chambéry, fils de l’archiviste de la Savoie André Perret, est issu d’une longue lignée d’alpinistes. Alpiniste lui aussi, il s’intéresse très tôt aux livres de montagne ; il est l’auteur du Guide des livres sur la montagne et l’alpinisme (2 tomes), préfacé par Paul Guichonnet, qui est devenu un ouvrage de référence (Éditions de Belledonne, 1997). Parallèlement à son activité d’ingénieur et d’urbaniste, Jacques Perret a également publié deux ouvrages majeurs :

- Regards sur les Alpes (Les Éditions du Mont-Blanc, 2011), distingué par plusieurs prix ;

- Le Mont-Blanc vu par les peintres (Éditions du Belvédère, 2016), réalisé avec le concours du galeriste Loïc Lucas.

Jacques Perret est membre de l’Académie du Faucigny et de la société de Géographie. Il est égaelement membre correspondant de l’Académie Florimontane et de l’Académie de Savoie.

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Œuvres présentées dans la galerie ci-dessous :

  1. Konrad Witz (1400 env.-av. 1447) : La Pêche miraculeuse - 1444 - Musée d’Art et d’Histoire de Genève.
  2. Pierre-Louis de La Rive (1753-1817) : Le mont Blanc vu de Sallanches au coucher du soleil - 1802 - Musée d’art et d’histoire de Genève.
  3. Louis-Albert-Guislain Bacler d’Albe (1761-1824) : Vue du château de Salange [Sallahches] et du Mont Blanc, publié par J.-P. Lamy à Berne et Bâle.
  4. William Turner (1775-1851) : Bonneville, Savoy, with Mont Blanc - 1803 - Dallas Museum of Art.
  5. William Alfred Delamotte (1775-1863) : Vallée de Chamonix - vers 1802 - Château d’Annecy.
  6. Claude Sébastien Hugard de la Tour (1816-1885) : La Mer de Glace - 1862 - Musée des Beaux-Arts de Chambéry.
  7. John Singer Sargent (1856-1925) : Val d'Aosta - Vers 1908-1910 - Tate Britain (anc. Tate Galerie) de Londres.
  8. Édouard Brun (1860-1935) : La dent du Géant et les Grandes Jorasses.
  9. Charles-Henri Contencin (1898–1955) : Le refuge du Requin.Samivel (1907-1992).
  10. Samivel (1907-1992).

 

Cliquez sur les tableaux pour les agrandir

Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.
Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.
Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.
Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.Conférence : Le Mont-Blanc vu par les peintres.

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Conférence : Algérie, dernière guerre des appelés.

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny vous convie à la conférence de Monsieur Jean Travers :

 

« Algérie, dernière guerre des appelés ».

 

- Samedi 28 septembre 2019 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Échelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

La conférence :

On a souvent reproché aux appelés de la génération du djebel de ne pas raconter la guerre dont ils furent des acteurs involontaires. Cette guerre inutile, nommée longtemps pacification, maintien de l’ordre, voire « les événements », a touché 2 millions de soldats. Elle causa la chute de la IVe République et fit des milliers de morts dans les deux camps. Ce fut – à l’époque et même bien après – une épine dans le pied de nos dirigeants.

Ces jeunes conscrits de vingt ans sont maintenant octogénaires. Il en reste encore quelques-uns qui peuvent témoigner.

 

Le conférencier :

Né à Annecy avant la Deuxième Guerre Mondiale, Jean Travers est ancien élève de l’École Nationale d’Horlogerie de Cluses. Appelé sous les drapeaux en 1957, il vécut la guerre d’Algérie sur le terrain des opérations. Ce passionné d’aviation se lança dans l’écriture. Jean Travers est l’auteur du livre « Je vous écris d’Algérie », ouvrage dans lequel il confronte les lettres (édulcorées) envoyées à ses proches, à la dure réalité vécue sur place. Jean Travers est membre de la Société des Auteurs Savoyards.

 

Le livre de Jean Travers : « Je vous écris d’Algérie » :

- Année d'édition : 2003.
- Broché / 114 pages.
- Editeur : Monique Martin.
- ISBN-10: 2915098069.
- ISBN-13: 978-2915098068.
- Dimensions : 20,50 x 14,00 cm.

« Au milieu des années 1950, tout portait à croire que ma génération, nourrie par les récits des grands-pères, poilus de 14/18 et des pères marqués par le conflit suivant, serait oubliée par la guerre. Il n'en fut rien et ce témoignage sans prétention historique donnera un éclairage différent des ouvrages qu'on a pu lire, jusques à présent, sur le conflit algérien qui marquera à jamais ceux qui en furent les acteurs involontaires. Ces lignes ont été écrites avant que la presse, la radio, la télévision ne se mettent, avec un bel ensemble à produire des reportages concernant la guerre d'Algérie. Certains de ces reportages ont répondu à un souci de vérité historique et d'impartialité incontestable. D'autres ont montré plus de parti-pris. Comment peut-il en être autrement sur ce sujet ? Je regrette seulement qu'aucun n'ait donné la parole à une mère d'appelé tué à 20 ans. Sont-elles toutes mortes de chagrin ? Sont-elles encore tabou les photos des alignements des cercueils rapatriés en métropole contenant les 20 000 morts en opération. »

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Le toisé de La Roche (XIVe-XVIe siècle) : regards sur une part du patrimoine foncier urbain

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny vous convie à la conférence de M. Denis Laissus :

 

Le toisé de La Roche (XIVe-XVIe siècle) :
regards sur une part du patrimoine foncier urbain.

 

- Samedi 25 mai 2019 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Échelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

La conférence :

Voici bientôt 40 ans, Réjane Brondy publiait « Patrimoine immobilier et structures sociales dans les États de Savoie d'après le droit de toisé (XIVe-XVe siècles) ». Ce droit étant, tel qu'elle le définit, « un droit spécifiquement urbain », dont on s’acquitte proportionnellement « à la largeur de la façade antérieure des maisons ».

Faisant toujours foi en la matière, cet article pionnier ouvrit de nouvelles voies dans l'étude de la ville médiévale en Savoie car le sujet touche tant au foncier qu'aux hommes qui le possèdent.

Pivot supposé des relations entre les princes et les habitants de leurs villes, la levée du toisé est actée dans les chartes de franchises et fait annuellement l'objet d'une ligne comptable dans les recettes des châtelains.

Ne s'inscrivant toutefois pas toujours avec harmonie dans la grille de lecture de ces sources proposée par Réjane Brondy l'exemple de La Roche n'en est pas pour autant dépourvu d'intérêts, ainsi que nous le présentera le conférencier.

Le conférencier :

Denis Laissus est Guide du Patrimoine Savoie Mont Blanc à La Roche-sur-Foron. Il est  également membre de l'Académie du Faucigny.

 

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Conférence : Un grand débat savoyard en 1849, 170 ans avant le grand débat national.

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny vous convie à la conférence de M. Jean-François Tanghe :

 

Un grand débat savoyard en 1849,
170 ans avant « le grand débat national ».

 

- Samedi 27 avril 2019 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Échelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

La conférence :

Portrait du roi Charles-Albert - Museo del Risorgimento, Rome

Depuis plusieurs mois, la France est agitée par un grand débat national qui mobilise l’opinion publique. Curieusement, en 1849 la Savoie fut le théâtre d’un grand débat assez comparable.

En 1848, les États de Savoie étaient à leur tour secoués par le Printemps des peuples, mouvement révolutionnaire, parti de France au mois de février, qui enflamma progressivement toute l’Europe.

De leur côté, les Savoyards s’estiment défavorisés par rapport aux Piémontais. Le roi Charles-Albert (1831-1849), père de la Constitution sarde de 1848, le Statuto, tenta de trouver un apaisement en proposant à population du duché de Savoie d’exprimer ses souhaits et revendications en répondant à son « Enquête sur les besoins de la Savoie », diligentée par une commission de sept membres.

Joseph Jacquier-Châtrier (1811-1876), avocat et député

Parmi eux, l’avocat bonnevillois Joseph Jacquier-Châtrier (1811-1876), syndic puis député, collecta de très nombreuses contributions dans le Faucigny.

Les principales revendications avaient trait à l’organisation administrative et politique, au développement des services publics, à l’économie, à la vie quotidienne, etc. On y trouvait aussi une importante demande de mesures anticléricales.

Qu’advint-t-il de cette enquête, peu ou prou assimilable à un exercice de démocratie directe ?

C’est ce que dévoilera le conférencier après avoir retracé la personnalité des acteurs, le fructueux travail de Jacquier-Châtrier et le résultat de ses glanes.

Le conférencier :

Jean-François Tanghe est guide-conférencier du ministère de la Culture et du Patrimoine. Il est en outre membre de l'association des Amis du Château de la Bonneville, ainsi que de l'Académie du Faucigny.

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Conférence : Christine de France, fille d’Henri IV, duchesse de Savoie.

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny vous convie à la conférence de Madame Anne Noschis :

 

Christine de France (1606-1663),
fille d’Henri IV, duchesse de Savoie.

 

- Samedi 23 mars 2019 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Échelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

La conférence :

Sœur de Louis XIII, fille de Marie de Médicis, forte et riche personnalité, Christine de France (1606-1663) traverse la vie avec panache dans la première moitié du XVIIe siècle. Née au Palais du Louvre, mariée très jeune au duc de Savoie Victor-Amédée Ier (1587-1630-1637), mère de sept enfants, veuve à trente et un ans, « Madame Royale » devient régente du duché de Savoie.

Attaquée par ses beaux-frères en armes (Thomas de Savoie, prince de Carignan, et le cardinal Maurice de Savoie), cette digne fille d’Henri IV réagit en chef de guerre, haranguant ses troupes, fortifiant à mains nues sa capitale, Turin. Au besoin la fière amazone, casquée et harnachée, tire l’épée hors du fourreau.

Comme certaines héroïnes d’Alexandre Dumas, Christine de Bourbon subit les foudres du cardinal de Richelieu, acerbe et misogyne. Leur entrevue, historique, a lieu à Grenoble en automne 1639. Altière, déterminée, la duchesse de Savoie tient tête au puissant ministre.

Figure cornélienne par sa force d’âme, racinienne par l’ampleur de ses sentiments, Christine de France n’avait pas encore retenu l’attention des historiens francophones.

 

La conférencière :

Historienne et romancière, Anne Noschis s’intéresse à des femmes inconnues ou méconnues des vieux siècles. Écumant les archives, parcourant les chemins, arpentant villes et châteaux, elle les suit à la trace pour leur donner corps et vie.

Elle a ainsi publié des romans historiques et traduit en français contemporain une étonnante chronique du XVIe siècle. En 2012, tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, elle a écrit la première biographie de sa bienfaitrice sous le titre « Madame de Warens, éducatrice de Rousseau, espionne, femme d’affaires, libertine ».

 

Dédicace du livre d'Anne Noschis  :

À l'issue de la conférence, Anne Noschis dédicacera l'ouvrage qu'elle a consacré à cette duchesse de Savoie :

Christine de France
Fille d’Henri IV, duchesse de Savoie

Située au temps des mousquetaires, scandée de cavalcades, exploits militaires, grandes amours, exécutions publiques, scènes de cour baroques et fastueuses, cette biographie de « Madame Royale » se lit comme un roman.

- 352 pages
- 20 illustrations
- Tableaux généalogiques
- Cartes géographiques
- Repères chronologiques
- Format 160 x 240 mm
- ISBN : 9782940586837
- Éditions de l'Aire

- www.editions-aire.ch
- www.facebook.com/EditionsdelAire

Extrait du livre : une sombre machination

Turin, décembre 1640. Veuve de 34 ans, Christine de France est régente du duché de Savoie. Alliée du royaume des lys, elle mène avec son favori, le comte Philippe d’Agliè, une politique indépendante qui déplaît fortement à son frère Louis XIII et au cardinal de Richelieu. Pour affaiblir la duchesse, le ministre français envoie Jules Mazarin, son meilleur diplomate, à la Cour de Turin.

Un soir de décembre 1640, Philippe d’Agliè fut invité à dîner par un officier français à la solde de Mazarin. Sitôt le repas terminé, des hommes du roi de France arrêtèrent le conseiller de la régente qui fut aussitôt conduit et emprisonné à la citadelle, en main des lys. Après le joyeux festin, le sombre cachot.

Ceci fait, le comte d’Harcourt, Jules Mazarin et quelques dignitaires français, flanqués d’une escorte en armes, gagnèrent les appartements de la duchesse Christine au Palais Royal. Lui fut remis un pli signé par le roi son frère précisant « qu’il avait jugé nécessaire pour le bien de cet État d’éloigner pour quelque temps la personne du comte Philippe, à qui toutefois on ne ferait aucun mauvais traitement ».

Choc, larmes, désespoir de Madame Royale qui, du même coup voyait son autorité bafouée et perdait son meilleur conseiller. Il n’appartenait en aucune manière au roi de France, fût-il son frère, encore moins à son ministre, d’arrêter et d’incarcérer l’un de ses sujets piémontais ! En admettant que le comte d’Agliè ait commis un quelconque délit dans le duché, c’était à la régente, non à Louis XIII ni à Richelieu, de le poursuivre. Et le comte Philippe, à mille lieues de commettre des délits, servait fidèlement la couronne ! Face au vibrant plaidoyer de Christine, les émissaires français rétorquèrent que la mesure serait de courte durée et que leur maître n’avait d’autre dessein que de tenir le prisonnier à l’écart du Conseil de régence.

Pour mettre fin aux supplications de la duchesse qui demandait le retour immédiat de son favori, Mazarin et d’Harcourt l’autorisèrent à lui écrire. Altière, à la lueur des torches dans le palais enténébré, elle ouvrit son écritoire et traça ces mots :

Comte Philippe, il faut céder à la force qui vous sépare de moi. Que votre courage ne vous manque point !
Je vous ferai paraître que je serai toujours votre bonne maîtresse et amie.

Philippe d’Agliè fut transféré la nuit même de son arrestation vers la ville fortifiée de Pignerol, puis conduit au donjon de Vincennes, près de Paris. Christine lui écrivit neuf lettres coup sur coup et envoya l’abbé André Mondin, au titre d’émissaire spécial à la Cour de France, dans le but d’obtenir sa libération.

Livre cinquième « Madame Royale », chapitre 3 « L’enlèvement »

Portrait équestre de Christine de France en habits de Minerve - Charles Dauphin - Vers 1663 - Huile sur toile - Château Racconigi.

Portrait équestre de Christine de France en habits de Minerve - Charles Dauphin - Vers 1663 - Huile sur toile - Château Racconigi.

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Conférence : Le tragique destin d’un train de permissionnaires, Maurienne, 1917

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny vous convie à la conférence de Monsieur André Pallatier :

 

Le tragique destin d’un train de permissionnaires,
Maurienne, 12 décembre 1917.

 

- Samedi 10 novembre 2018 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Echelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

La conférence :

Éloignée des champs de bataille, la Savoie a néanmoins connu sur son territoire « l'un des drames les plus effroyables » de la Première Guerre mondiale, selon l'expression d'André Maginot. C'est en effet à Saint-Michel-de-Maurienne que, le 12 décembre 1917, est survenu un accident ferroviaire qui reste encore aujourd'hui le plus meurtrier de l'histoire du chemin de fer français (435 morts). Il a mis en cause un train transportant des soldats français qui, bénéficiant d'une permission, rentraient du front italien sur le Piave. Après avoir quitté la gare de Modane, le train s'emballait et déraillait à l'entrée de Saint-Michel, un feu se déclarant ensuite pour anéantir quasiment tout le convoi.

Opérations de déblaiement après 2 ou 3 jours de travaux
Opérations de déblaiement après 2 ou 3 jours de travaux
Stèle commémorative érigée en 1998
Stèle commémorative érigée en 1998


Les circonstances mêmes de l'accident, ses causes, son bilan exact ont fait, pendant des décennies, l'objet d'incessantes controverses favorisées, il est vrai, par la censure qui a frappé l'événement dans la nuit même où il est survenu et par le statut confidentiel des archives militaires où les documents officiels d'enquêtes ont été classés par la suite.

En 1961, dans le carré E de la nécropole de la Doua, à Villeurbanne (département du Rhône), avaient été regroupés les corps de plus de 70 Poilus mort au cours de cette tragédie ferroviaire.

 

Le conférencier :

C'est en 2007 que le conférencier, André Pallatier, historien et ancien proviseur, lui-même natif de Saint-Michel-de-Maurienne, a été ainsi autorisé à consulter les 228 documents du conseil de guerre devant lequel six cheminots du PLM ont comparu en juillet 1918. André Pallatier a pu ainsi se livrer pendant cinq ans à une contre-enquête lui permettant de distinguer, dans le récit qui a été fait pendant un siècle de la catastrophe, ce qui est avéré de ce qui relève de la légende ou des fausses nouvelles.

Inaugurations des panneaux d'information historique - La Saussaz - 12 décembre 2017
Inaugurations des panneaux d'information historique - La Saussaz - 12 décembre 2017

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Le livre écrit par André Pallatier :
« Le tragique destin d’un train de permissionnaires 1917 ».

Le livre écrit par André Pallatier en 2013

A l'issue de la conférence, André Pallatier dédicacera l'ouvrage qu'il a consacré à cette tragédie ferroviaire :

« Le tragique destin d’un train de permissionnaires »

Résumé :

1917, un train transportant des permissionnaires de l'Armée française en Italie déraille en Savoie. Le désastre qui en est résulté reste aujourd'hui encore méconnu. Le secret militaire qui a entouré la catastrophe explique que la plupart des questions que se sont posées les Mauriennais de l'époque soient toujours d'actualité cent ans après.

Monument érigé par l’État en juin 1923
Monument érigé par l’État en juin 1923

Il aura fallu plus de quatre années d'enquêtes et d'investigations à l'auteur pour lever le voile sur "l'un des drames les plus effroyables de la guerre" et qui reste de loin l'accident le plus meurtrier des chemins de fer français.

- Éditions L’Harmattan
- Coll. La Librairie des Humanités
- Format : 160 x 240 cm
- Nombre de pages : 326
- Date de parution : 14 mai 2013
- ISBN : 978-2-343-00849-3
- EAN13 : 9782343008493

 

 

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Deux articles publiés par André Pallatier sur le site de la « Mission du Centenaire 1914-1918 » :

- La vérité sur l'accident de train du 12 décembre 1917 à Saint-Michel-de-Maurienne ;
- Le centenaire de la tragédie ferroviaire de Saint-Michel-de-Maurienne.

 

Stèle de la nécropole de La Doua à Villeurbanne - Photo : Jacques Biard
Stèle de la nécropole de La Doua à Villeurbanne - Photo : Jacques Biard

 

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Conférence : Le portrait équestre de Thomas de Savoie, prince de Carignan, par Antoon van Dyck, dans les collections du château de Thorens (1634).

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny a le plaisir de vous convier à la conférence de Monsieur Gilles Carrier-Dalbion :

 

Le portrait équestre de Thomas de Savoie, prince de Carignan,
par Sir Antoon van Dyck, dans les collections du château de Thorens
.

 

- Samedi 26 mai 2018 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Echelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

La conférence :

Cette communication est l’occasion d’évoquer ce grand peintre baroque que fut Sir Antoon van Dyck, ainsi que de décrire, d’expliquer et d’analyser par le détail le portrait équestre qu’il réalisé du premier prince de Carignan en 1634.

Également, cette conférence permet de parler de la guerre civile qui eut lieu dans les États de Savoie entre 1637 et 1642 (dix ans avant la Fronde parisienne), au temps de la régence de Christine de Bourbon (veuve de Victor-Amédée Ier), dont Thomas de Savoie-Carignan fut l'un des acteurs principaux avec son frère le cardinal Maurice de Savoie.

Thomas de Savoie-Carignan (1596-1656), est le 9e des 10 enfants du duc de Savoie Charles-Emmanuel Ier et de Catherine-Michelle de Habsbourg, infante d'Espagne, fille du roi d'Espagne Philippe II. Thomas, fondateur de la principale branche cadette de la Maison de Savoie, est le frère cadet du duc de Savoie Victor-Amédée Ier. Les Savoie-Carignan montèrent sur le trône après l'extinction de la branche aînée en 1831, donnant cinq rois à la dynastie sabaudienne. Les actuels prétendants au trône d'Italie sont toujours des Savoie-Carignan.

Prince ambitieux et intrigant comme son père, Thomas de Savoie-Carignan fut gouverneur de Savoie, capitaine général des armées de S.M. catholique au Pays-Bas, lieutenant-général d'Ivrée et de la province de Bielle, lieutenant-général des armées du roi Louis XIV en Italie. Entré dans l’intimité de Mazarin, le prince de Carignan siégea au petit conseil du cardinal. Celui-ci le nomma grand maître de la maison du roi, à la place du Grand Condé qui avait pris le parti de la Fronde.

 

Le conférencier :

Gilles Carrier-Dalbion est Guide du Patrimoine de Savoie à La Roche-sur-Foron et au château de Thorens depuis 1989. Il est en outre vice-président de l’Académie du Faucigny, membre associé de l'Académie Florimontane et membre honoraire de l'Associazione Amici della Fondazione Cavour à Turin.

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Conférence : Les fonds d’ouvrages des presbytères - De la culture à la formation des desservants de paroisses.

Publié le par Académie du Faucigny

L'Académie du Faucigny a le plaisir de vous convier à la conférence de Monsieur Bruno Varennes :

 

Les fonds d'ouvrages des presbytères :
de la culture à la formation des desservants de paroisses.

 

- Samedi 7 avril 2018 - 15h00.
- La Roche-sur-Foron, château de l'Echelle (1er étage).
- Entrée libre (corbeille à la sortie).

 

La conférence :

Les ouvrages présents dans les cures sont un élément fondamental permettant de renseigner sur la formation des desservants de paroisses.

Durant les siècles du bas Moyen Âge, leur présence est rarement attestée, conséquence de la réalité rurale de l’extrême majorité des paroisses. Cette carence des sources ne permet que ponctuellement d’en connaître la réalité matérielle mais tend à attester de leur rareté. Les efforts d’encadrement, dont les visites pastorales sont l’un des témoins, tendent à améliorer la qualité des desservants ainsi que leur sacerdoce aux XIVe et XVe siècles. L’époque moderne est, par la suite, plus prolixe : les sources permettent d’entrer de plein pied dans la maison curiale et viennent à s’intéresser à la formation des prêtres et aux conditions d’exercice, dès avant mais surtout après le concile de Trente (1545-1563).

La richesse de la documentation dans l’espace des Alpes franco-italiennes (un large espace Dauphiné-Savoie) permet d’en dégager des lignes directrices dont on trouve des échos sur d’autres territoires. L’étude du fonds particulier d’une cure dauphinoise au XVIe siècle offre un éclairage sur certains usages des cures et sur la recherche de formation des prêtres titulaires dans leurs paroisses mêmes.


Le conférencier :

Bruno Varennes est docteur en Histoire médiévale de l’Université de Grenoble (Ecclesia : Réseaux, Territoires, Édifices. À la croisée des diocèses de Die et de Grenoble, XIIe-XVIe siècle, 2010), membre associé du Laboratoire d'études sur les monothéismes Groupe du CERCOR, membre du bureau de la revue « La Pierre et l’Écrit » éditée aux Presses Universitaires de Grenoble. Professeur certifié, Bruno Varennes est en charge des cours d’histoire et de géographie en italien de la section ESABAC du Lycée des Portes de l’Oisans (Vizille, Isère).

_______________________________
Publication en attente (courant 2018) :
« Un "arsenal tridentin" : la bibliothèque de la cure de Notre-Dame-du-Genevrey de Vif (Dauphiné) en 1659 », Bruno Varennes, La Pierre et l’Écrit, Presses Universitaires de Grenoble, 2018.

 

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